projet expérimental

MAISON SOUSTRAIRE
2020

Réalisé au sein du Deep Design Lab – Pôle Recherche de la Cité du Design et co-produit par l’Ecole Urbaine de Lyon – Etudes urbaines anthropocènes.

«La notion de soustraction me travaille et je travaille Soustraire en tant que designer depuis quelques années. Grâce à l’invitation du Deep design lab du pôle recherche de la Cité du Design à Saint- Etienne et au soutien de l’Ecole Urbaine de Lyon, j’expérimenterai ces prochains mois Maison Soustraire. 8 semaines pour retirer 2/3 de la matière des 112 objets qui constituent mon lieu de vie – un appartement de la rue Neyron à Saint-Etienne. Cela, pour disséquer un à un, les objets qu’une société contemporaine occidentale propose et ainsi questionner les traces d’un mode de vie qui se construit sans doute autour de ceux-ci. J’habiterai les différentes réalités matérielles successives de cet environnement domestique en ruine. Mon chien se joint à moi, je fais usage de 109 objets et lui de 3.»

> www.soustraire.fr

ESPACE

37140 – BOUTIQUE VIGNERON

2020


Aménagement de la boutique d’un vigneron
(vente et dégustation), 65 m2.


distribution de l’espace, dessin du mobilier, des luminaires, matières, finitions.

objet

FOSSE – TABLE D’APPOINT

2018

piétement en bois de châtaignier teinté, plateau en pâte de verre, Ø : 44 cm, hauteur : 54 cm – édition limitée à 20 exemplaires (uniques par leurs couleurs).


réalisation :
piétement > Vincent Dupont, artisan du châtaignier, Périgord.

échantillonnages pâtes de verres > Mathilde Pellé au sein de l’atelier Silicybine, Arcueil.

plateaux > Kolektiv Ateliers, République Tchèque.

projet expérimental

SOUSTRAIRE, UNE PÉNURIE

28.06-07.07.2018

dans le cadre de l’exposition «Halte à la croissance !», au CID au Grand-Hornu en Belgique.

«La designer Mathilde Pellé habite ici confortablement, mais une pénurie de matière met en péril la société dans laquelle elle vit. Chaque jour, suite à la mise en place d’une nouvelle taxe, elle doit fournir à l’état 9 kilos de matériaux quelconques issus de son habitation. Pour répondre à cette obligation, elle commence alors un travail de prélèvement de matière dans son environnement domestique. Elle soustrait les ornements, gratte le superflu, lime l’essentiel et essaye de préserver les objets qui l’entourent et les fonctions qu’ils remplissent.Ce nouveau projet expérimental est une fable contemporaine qui dessine un futur proche où les idées de confort et de consommation admises actuellement seraient complètement ébranlées par une baisse des moyens matériels.»

> www.soustraire.fr

 

projet expérimental

SOUSTRAIRE, LES OBJETS DISPARAISSENT

09.03-09.04.2017



La designer Mathilde Pellé habite un appartement de la Rue de la République à Saint-Étienne. Elle y mène, jour après jour, un projet expérimental sur la soustraction d’objets et de matière. Son environnement de départ est constitué de 65 objets et éléments de mobilier communs de l’habitat ; deux objets sont soustraits à la fin de chaque jour, l’un choisi par vote des visiteurs, l’autre par la designer elle-même. Entre épuration d’un environnement domestique et simulation d’une situation précaire, le projet cherchait à soulever ces questions :

. Dans quelle mesure peut-on supprimer des objets et les ‘besoins’ auxquels ils répondent? pour quels effets?
. En supprimant l’objet spécialement dédié à une fonction, quelles pratiques, méthodes ou moyens alternatifs apparaissent pour combler le manque?
. Pendant l’expérimentation, quel sens prennent le vide et l’absence – à l’échelle de l’objet et dans l’espace d’habitation?

> www.soustraire.fr

objet

WALDEN – MIROIR
2016

bois de chêne tourné, miroir extra-clair, peinture acrylique, Ø : 44 cm, profondeur : 19 cm – édition limitée à 8 exemplaires (uniques par leurs couleurs).

réalisation :
bois tourné > Diarmuid Dooley, tourneur sur bois à Lignières-de-Touraine
assemblage, peintures et finitions > Mathilde Pellé

recherche

SOUSTRAIRE
depuis 2016

www.soustraire.fr

Soustraire est un travail de recherche en design sur les pratiques soustractives appliquées à la matière, aux fonctions et aux besoins. De la matérialisation d’un objet, au mode de vie d’un individu, il s’agit d’expérimenter des soustractions (ou mises à nu) pour révéler les potentiels du moins et pour prouver que la soustraction comme l’ajout permet de dessiner et de développer des réponses.
Ce travail ne propose pas un retour en arrière, mais cherche à mettre en doute un quotidien qui se sature inlassablement d’objets et de matière et provoque l’épuisement. Puisque dans un futur proche il faudra très certainement faire avec moins, demandons-nous comment soustraire.
·Dans la réalisation de formes, une conception soustractive pousse à l’économie de matière ; au delà peut-elle modifier profondément la nature des objets qui nous entourent et nos pratiques quotidiennes? ·Face à la multiplication des fonctions remplies par les objets et la saturation de nos environnements, comment valoriser des méthodes et des modèles soustractifs?
·Soustraire produit du vide. Est-ce un manque à combler — si oui, par quoi? Ou un espace à préserver — pourquoi?

La recherche Soustraire est portée depuis 2016 par Mathilde Pellé qui la travaille selon trois approches qui se répondent et se complètent : théorique, expérimentale et productive.

espace

37270 – MAISON D’HABITATION

2014

aménagement du rez de chaussée d’une longère, 90 m2.

réalisation du mobilier d’agencement.

 

recherche

REPÈRES
2012-2015

Le projet Repères est né d’un questionnement sur la perception des volumes. Entre 2o12 et 2o15, il s’inscrit dans le programme SAIL de l’ENSADlab (Science et Art des Interactions Lumière-matière-couleur).

C’est une recherche personnelle sur des moyens qui permettent de souligner ou de troubler la perception des volumes – plus notamment la profondeur, l’horizontalité et la verticalité . L’étude des phénomènes perceptifs qui inter- viennent dans la compréhension des volumes servent d’assise au projet.Pour produire des effets efficaces, je choisis des signes qui sont des repères visuels dans l’identi- fication des volumes (par exemple : les ombres) et les manipule à travers des expérimentations plastiques. Ces effets sont envisagés comme des outils plastiques – illusoires dans un sens positif. Comme une rime peut appuyer le sens d’une phrase ; ils peuvent souligner une forme, exagérer une dimension.

objets

< 2014

prototypes et pièces uniques antérieurs à 2014.